Extrait du site du Théâtre du Menteur :
“Pour le dire simplement, la question que tente de formuler le spectacle serait : sommes-nous ce que nous pensons être ? Mais alors, qu’est-ce qui remue en nous, qu’est-ce qui nous trouble et nous dévie, nous penche ? Qui est cet autre qui nous habite, le monstre familier que nous avons apprivoisé, plus ou moins mal ?
Comment raconter cette part du chaos qui danse avec nous ?…”
Cet entretien avec la mer, est une collaboration franco-japonaise entre le Théâtre du Menteur et le Théâtre Kaze de Tokyo. Les deux compagnies se sont associées autour du texte de François Chaffin pour créer une forme contemporaine fouillant l’intime et les monstres qui y habitent.
Mais qui dit franco-Japonais au théâtre dit surtitrage. Comment faire pour que le surtitrage soit partie intégrante de la scènographie ? Qu’il suive les teintes, les énergies et les différentes implantations ?
Pour répondre à cette demande, j’ai développé “Supertitlution”, un programme Max MSP Jitter de surtitrage, mais pas que ! Des surfaces de projections espacées, que l’on peut teinter à l’envi, des apparitions et des disparitions avec courbes d’easing, un système de conduite pour dérouler tranquillement son spectacle, une gestion de typographies japonnaises, et toujours cette interface sombre, si chère aux techniciens lumière, pour éviter le fameux : “Coupe ton écran, ça m’éblouit ta m**** !”.
Pour le plaisir, un petit bout de menteur qui parle de cette création franco japonaise (avec des vrais morceaux de Supertitlution dedans) :
Photographies : Ernesto Timor